Le progrès humain, meilleur allié de la planète, Leonardo Orlando, mai 2022

Note réalisée à partir du webinaire du 03/05/2022

La plupart des humains auront tendance à préférer la santé à la maladie, la satiété à la faim, l’abondance à la pauvreté, la paix à la guerre, la sécurité au danger et la liberté à la tyrannie. Comme le signale le psychologue cognitiviste Steven Pinker, tous les éléments dans cette liste peuvent être mesurés, et s’ils se sont améliorés au cours du temps, nous avons ce que l’on appelle le progrès. Les indicateurs montrent que l’humanité s’est en effet améliorée prodigieusement sur plusieurs plans au cours de son histoire. Or, contrairement à ce qu’on pourrait croire, le progrès scientifique et technologique n’est pas célébré aujourd’hui, il est plutôt discrédité : soit il est simplement nié, soit il est décrié comme la source de nos maux et la cause de la crise environnementale. Le progrès humain est obscurci par certains biais cognitifs, faussé par le déni face à la science, et abhorré par la « progressophobie » de plusieurs courants intellectuels. Mais le progrès humain est bien réel, ainsi que souhaitable par la raison, possible grâce à la science, et surtout nécessaire pour l’avenir de notre espèce et de notre planète. Alors, être écohumaniste, est-ce considérer le progrès comme un impératif ?